Lors de l’analyse des informations, l’intensité et la qualité/la tonalité de l’odeur vont être traités.
- INTENSITÉ : est-ce que ça sent fort ?
=> L’intensité de l’odeur va s’estomper avec le temps, ce qui explique que l’on s’habitue aux odeurs.
- QUALITÉ : quelle-est cette odeur ?
La perception d’une odeur correspond à l’association de pleins d’odeurs différentes, à intensités différentes.
- 1ère étape du traitement de l’information : Une première analyse de l’information et un classement des odeurs en catégories se fait au niveau du bulbe olfactif.
- 2ème étape du traitement de l’information : Ensuite, l’information est acheminée vers des zones profondes du cerveau réunies au niveau du cerveau olfactif. C’est à partir de là que notre cerveau identifie l’odeur inhalée.
La distance parcourue pour parvenir jusqu’à une zone du cerveau est très courte, l’information est donc quasi-immédiate.
Ensuite, les informations sont projetées (c’est-à-dire transmises) dans d’autres zones du cerveau.
Les zones du cerveau qui forment le cerveau olfactif sont les suivantes, elles sont interconnectées :
- Le cortex olfactif primaire
- Le cortex piriforme
- Le cortex entorhinal latéral
- Le tubercule olfactif
- Le noyau olfactif antérieur
- L’amygdale
Les axones de sortie du bulbe olfactif constituent les tractus olfactifs qui projettent dans les zones citées ci-dessus. Le cortex olfactif primaire est une des cibles les plus importantes.
L’odorat est le seul sens qui a la particularité de ne pas passer par le thalamus avant d’être traité par la zone du cerveau spécifique à ce sens. (dans le cas de l’odorat le cerveau olfactif)

Schéma 1 global, résumant les étapes de réception/transmission/analyse d’une molécule odorante.
issu de: http://tpeanalysesensorielle.e-monsite.com/pages/ii-transmission-des-informations-au-cerveau.html
LE SAVIEZ-VOUS ?
Il existe des anomalies qui impactent notre odorat.
- Il peut s’agir d’une modification d’intensité de l’odeur…
- Par exemple, l’hyperosmie qui correspond à augmentation de la capacité olfactive est liée à un défaut de production de certaines hormones.
- D’autre part, l’anosmie correspond à une diminution de la capacité olfactive et s’accompagne en générale d’une dépression.

issu de: http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/05/11/18174-perte-dodorat-handicap-reversible
2. … ou bien la qualité de l’odeur peut être impactée:
- la cacosmie: la personne atteinte de cacosmie apprécie des odeurs généralement qualifiées de désagréables
- la parosmie fait passer une odeur pour une autre odeur