Sur la face opposée de la cellule réceptrice olfactive se trouve un axone très fin, sans gaine de myéline. En se regroupant, les axones olfactifs forment le nerf olfactif. Après avoir quitté l’épithélium, des « petits paquets » de ces axones ainsi regroupés pénètrent à plusieurs endroits d’une fine partie osseuse appelée la plaque cribriforme, puis se projettent dans le bulbe olfactif. Les cellules olfactives sensibles à différentes molécules odorantes sont dispersées dans la cavité nasale, mais leurs axones se regroupent dans le bulbe olfactif. Les cellules qui expriment un même gène de récepteur olfactif transmettent les potentiels d’action à une même petite région du bulbe olfactif.

Issu de l’ouvrage:
Biopsychologie, John Pinnel, édition Pearson (6ème édition), p.272-286
LE SAVIEZ-VOUS ?
Les neurones du bulbe olfactif se renouvellent à à peu près de l’ordre de 1% sur une vie humaine, tandis que celles du rongeur se renouvellent beaucoup plus.
Une couche d’un bulbe contient des structures sphériques appelées glomérules. L’organisation des projections des cellules réceptrices de l’épithélium dans les glomérules est très précise.
- Chaque glomérule reçoit les axones des cellules réceptrices à partir d’une large zone de l’épithélium olfactif.
- Chaque glomérule reçoit des informations issues seulement des cellules réceptrices de l’épithélium olfactif exprimant le même sous-type de récepteur olfactif.

Schéma issu de l’ouvrage:
Biopsychologie, John Pinnel, édition Pearson (6ème édition), p.272-286
Sur le schéma, les différentes populations de neurones olfactifs sont représentées par des couleurs différentes.